Vettel sous le choc de la guerre : "J'ai du mal à sortir du lit" - Rosso F1

Sebastian Vettel a été le premier à condamner l’invasion de l’Ukraine il y a une semaine et a assuré sans ambages qu’il n’irait pas en Russie pour concourir cette année. Maintenant, il admet que le massacre affecte son humeur et sa motivation.

« Je pense que tout le monde a une opinion. La question est de savoir si tout le monde ose toujours partager cette opinion », a-t- il déclaré dans une interview sur ‘Motorsport.com’. « Je ne suis pas tiède à ce sujet (l’invasion), bien au contraire. Je pense qu’il y a certaines questions sur lesquelles vous ne pouvez pas rester silencieux », dit-il.

« Je ne peux pas imaginer la douleur et la souffrance », dit-il à propos de ce qui se passe en Ukraine. « C’est une sensation étrange, même en sortant du lit quand on commence la journée avec l’actualité. J’ai du mal à me motiver (pour la F1) quand on sait exactement qu’il y a des choses qui sont beaucoup plus importantes. Des innocents meurent. Vous pouvez n’imaginez pas la situation », reconnaît ouvertement

« Je ne pense pas qu’il y ait un côté gagnant dans ce genre de chose. C’est un choc absolu, et je pense que la conséquence est très claire. «

Vettel est sûr que le reste des pilotes partage le même avis que lui, et il s’attend à une désescalade du conflit. « En ce moment, tout le monde est occupé avec lui-même, mais bien sûr, c’est un problème qui est plus important qu’autre chose. Je suis sûr que tous les autres pilotes partagent l’opinion. Tout le reste me surprendrait . «

« Au début, ce n’est pas important que nous parlions ou non. L’important est que la situation se détende, qu’elle se termine. Je ne pense pas que quiconque veuille que cela dégénère davantage et devienne incontrôlable, mais cela semble très difficile en ce moment. », dit-il, souhaitant que le massacre cesse.

L’Allemand souligne que l’humanité a conquis les intérêts commerciaux avec l’annulation de la course en Russie. « Les valeurs et la morale doivent être au-dessus de tout le reste. L’entreprise n’est pas du tout importante dans ce sens », subaya.